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Changements sur "Préparer la COP 27. Les solutions pour réduire les GES passent elles par mesures économiques et financières?"
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À chaque conférence sur les changements climatiques, les pays y vont avec leurs promesses de réductions des GES. Et le scénario se répète à chaque fois : finalement, les GES continuent quand même d’augmenter. Il n’y a aucune sanction de prévue pour les pays qui ne démontrent pas de résultats en diminution des GES.
La science a fait ce qu’elle a pu (mais elle peut continuer à faire des recherches de son côté). Il faut maintenant faire des recherches sur les moyens économiques et financiers à mettre en place au niveau international pour qu’il y ait des conséquences si les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Voici des pistes de solution à explorer :
1- Si un pays ne réussi pas en 2 ans à réduire ses émissions, tous les produits exportés de celui-ci feront l’objet de taxes exigées par les différents pays importateurs. Donc, si pas de réduction suffisante des GES, cela diminuera les avantages du libre échange le cas échéant.
Il faudra étudier les critères pour évaluer si des taxes seront exigées et, si oui, quel en sera les taux?
2- On pourrait établir un niveau d’émissions acceptable par habitant en kg CO2 équivalent par an. La valeur correspondante sera en diminution d’années en années. Si un pays dépasse ce niveau pour l’année en cours, ses produits exportés feront l’objet de droits d’importation dans les autres pays. La recherche permettra de déterminer le niveau d’émissions acceptable et les taux des droits d’importation.
3- La recherche pourra proposer d’autres alternatives permettant de pénaliser les pays qui émettent trop de GES.
Dans un autre volet concernant le commerce international et les aspects de l’environnement, il semble y avoir des iniquités entre une entreprise qui fabrique ses produits localement et une autre qui est étrangère dont les produits se retrouvent sur le même marché. En effet, l’entreprise locale va payer des taxes et impôts qui serviront notamment au recyclage et à la disposition des emballages des produits fabriqués localement et aussi de ceux de ses compétiteurs étrangers ! En effet, il y a une multitude de produits qui sont importés au Canada, de l’Asie notamment, et que le seul montant exigé à la frontière est la TPS qui, elle, sera récupérable lors de la vente du produit vers une autre partie. Donc, aucune somme de perçue à la frontière qui financera les coûts du recyclage ou de la disposition des emballage du produit. De même pour ce que cela coûte pour la disposition de celui-ci à la fin de la vie utile.
Le prix vendu du produit fabriqué localement sera notamment plus dispendieux parce que l’entreprise aura payé des frais (indirects) de recyclage dans ses taxes et impôt ce qui est injuste.
La recherche portera sur les critères et les taux pour imposer des droits environnementaux aux produits importés.
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