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Actuellement, les prêts et bourses ne prennent pas en considération plusieurs facteurs de défavorisation tels que le niveau d'endettement, la proche aidance (chez les adolescents et les jeunes adultes), les contextes familiaux atypiques (mère à charge et sur l'aide sociale, violence familiale, problèmes de santé mentale), les handicaps légers tels que les tendinites répétitives et le cumul de pauvreté (plus tu vis dans la pauvreté longtemps, plus c'est difficile de maintenir une hygiène de vie décente, car les objets et les outils brisent après un certain temps). Cela nuit à l'émancipation de plusieurs personnes qui se retrouvent sans possibilité d'améliorer leur sort ou qui abandonnent leurs études par manque de moyen financier. La pauvreté est multifactorielle et elle est le cumul de plusieurs difficultés sociales qui doivent être reconnues par le système d'éducation pour favoriser la persévérance. L'ajustement des montants ou la conversion en bourse en fonctions des facteurs de défavorisation permettraient de donner plus d'argent à ceux qui en ont réellement besoin et de retirer un stress financier déjà important chez les gens issus de milieux défavorisés qui veulent accéder à une éducation supérieure.