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Mieux se préparer pour la prochaine crise sanitaire
Face à une future crise sanitaire, l'efficacité d'éventuelles mesures de santé publique reposera sur notre capacité à tirer des leçons de la gestion de la pandémie de Covid-19 par nos autorités sanitaires. Il est donc impératif de poser un regard critique sur la pertinence des mesures qui ont été déployées en réponse à la Covid-19.
Bien que des études épidémiologiques suggèrent que les mesures sanitaires telles que les gestes barrières, le confinement, le port du masque, ont freiné la propagation du virus, peu d'études se sont penchées sur les dommages collatéraux qu’elles ont causés. Nous devons dès maintenant faire l’analyse des coûts vs bénéfices afin d’en tirer des leçons et se retrouver mieux préparés pour l’avenir.
Déjà des données suggèrent une hausse de la consommation des drogues, de violence domestique, de dépression, de maladie mentale, de mortalité accrue en raison de la désorganisation du système de santé, de faillite, etc.
Dans une optique d'amélioration des politiques publiques et sanitaires, des projets de recherche soutenus par le FRQ pourraient documenter la portée de ces dommages collatéraux au moyen de recherche qualitative (p. ex., collectes de témoignages de personnes touchées par ces problématiques) et de recherche quantitative (p. ex., quantifier l'incidence de ces problématiques dans la population, notamment à partir des données disponibles via l'Institut de la statistique du Québec).
Conformément à la mouvance de recherche participative et interdisciplinaire que soutient le FRQ, ces recherches pourraient aussi être effectuées en partenariat avec des personnes détenant des expertises propres à ces problématiques (p. ex., travail social, psychologie, enseignement, santé publique, bioéthique) ainsi qu'en partenariat avec des personnes particulièrement touchés par ces problématiques (p. ex., parents d'enfants accusant des difficultés scolaires exacerbées par les mesures sanitaires).
Les apprentissages sur les dommages collatéraux rendus possibles par de tels projets de recherche soutiendraient la mise en place de mesures de santé éventuelles plus appropriées, proportionnées et holistiques qui permettront de baliser le travail de futur gouvernement.
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18 commentaires
Beaucoup d'aspects semblent être pris pour acquis dans la gestion de la crise. Si je peux comparer avec le concept de cycle de vie en environnement, certaines idées qui semblent intuitivement intéressantes, une fois analysées se révèlent tout aussi polluantes. Concernant la crise, il sera donc essentiel de porter un regard critique et neutre sur les choix qui ont été faits afin d'en tirer les bonnes conclusions, et des leçons constructives pour l'avenir.
Conversation avec Claudia Faille
L'étude des dommages collatéraux découlant de la gestion de la crise covid doit faire parti des priorités de recherche financées par l'état. Ce regard à postériori est essentiel.
Tellement d'accord!
Comme dans tout projet ou entreprise, analyser et exposer les dommages collatéraux d'une décision est vital afin de connaître les vrais impacts de nos décisions. Ne pas le faire est de l'ordre de l'irresponsabilité.
L'étude des dommages collatéraux découlant de la gestion de la crise covid doit faire parti des priorités de recherche financées par l'état.
La véritable démocratie que les citoyens méritent ne peut pas être mise en place sur la base des institutions existantes. Cela dit, dans le système "très imparfait" qui est le nôtre (lire "dysfonctionnel"), il est bon de faire remonter dès à présent ce besoin impérieux de conduire des recherches indépendantes sur la gestion de cette crise et l'ensemble de ses effets, et ce, sous différents angles disciplinaires et hors des pressions des réseaux d'influence qui ont pesé sur sa conduite. C'est impératif.
Partie 1 de 2
Ne pas juste parler des effets reliées aux mesures sanitaires comme tels, mais aussi de l’approche humaine et des mecanismes psychologique relié au style de gestion choisis qui ont été mis de coté et qui auraient pu changer le climat social en sortis de crise. En resumé: l’aspect ressources humaines envers le citoyen qui découlent du mode de leadership. (Ex: Autoritaire, versus empathique).
Les effets collatéraux du style de gestion sont pires a mon avis sur le long terme que la gestion sanitaire elle-même.
La façon de gérer l’humain sur le plan émotif et psychologique en temps de crise devrait faire partie intégrante d’un plan en santé publique saint. Que ce soit par su coaching, ou des recommandations de spécialistes de la psychologie de masse. Non pas dans le but de faire des gains politiques, mais pour préservé la santé mentale publique
Conversation avec Christian Thibault
Partie 2 de 2
sachant que les facteurs humains sont la clefs du succès en 2021 pour les entreprises privés, le gouvernement ne peut y aller de façon arbitraire selon un seul individus.
Le système en temps de crise doit inclure ces spécialistes qui peuvent s’assurer d’exclure les biais de personnalité d’une seule personne qui peuvent être toxique pour toute une nation. (Narcissisme, autoritarisme malsain, etc)
Que ce soit par un code éthique annexé a la loi, qui donne aussi des responsabilités claires au gouvernement sur la préservation du climat social avec des objectifs mesurables.
Excellente suggestion!
Une société évolue lorsqu'elle apprend de ses erreurs, donc il est primordial que cette recherche soit prioritaire
il me semble primordiale pour préservé le climat sociale de faire un examen approfondi de la gestion de ce virus , pour ma pars il ny a rien qui justifie le manque de prévention et l'interdiction de médication efficace et moins nocive ...nous voulons la lumière sur la corruption et le contrôle des pharmaceutique
Conversation avec Gaétan Beaupré
Il va falloir que le gouvernement aussi sorte tout decument relié à la situation à partir du 13 mars 2020 jusqu'à présent.
Effectivement, la transparence a cruellement manqué avec l’urgence sanitaire.
Ce type d’étude est essentiel pour que l’on puisse sortir du dogme, de cette pensée unique, simplificatrice et antiscience qui fait des soumis d’un bord et des révoltés de l’autre. Alors que les jeunes et les moins jeunes souffrent et vont parfois jusqu’au suicide dans des proportions inégalées, alors que l’on interdit aux médecins de faire leur travail, alors que l’on force des 'vaccins' expérimentaux (qui n'empêchent même pas la transmission!) sur des populations entières alors que seuls qql.'un sont vraiment à risque, et j’en passe, il est essentiel de faire une véritable balance bénéfice/risque et de se demander si nous avons moralement, éthiquement, le droit de sacrifier plusieurs générations (et de terroriser toute une population) pour ‘rassurer’ face à un virus avec 0,1% de mortalité qui a occupé 2% des lits en France en 2020 (chiffre officiel - deux confinements et la muselière sur la plage pour 2% d’occupation des lits).
Ces études sont essentielles et permettront de mieux comprendre certains enjeux éthiques relatifs au lobbying (influence de certains groupes plus dominants sur d'autres groupes plus vulnérables), à la communication des données probantes (lesquelles ont parfois été exclues du discours) et à d'autres enjeux éthiques, juridiques et sociétaux consécutifs à une telle pandémie.
Cette initiative s'avère impériale afin d'éviter toute récidive lors d'une future crise, le cas échéant. Elle s'inscrit dans le cadre d'une démarche juste et pertinente visant le bien-être de tous. Aussi faut-il considérer l'ensemble des dommages créés et non cibler qu'une seule problématique.
Il est primordial d'avoir une vue d'ensemble concernant l'impact sur la population de ces mesures de sécurité misent en place et imposés depuis les 18 derniers mois. Il est impératif de prendre en considération tous les impacts créés par un état d'urgence qui apparait pour plusieurs, exacerbé et qui s'éternise depuis trop longtemps, sans raison valable puisqu'il n'y a pas de surmortalité selon les chiffres de l'INSPQ. Il serait aussi impératif de pouvoir comparer nos données et analyses avec des pays où les mesures de sécurité étaient différentes des nôtres ou différemment appliquées.
Toute décision politique entraîne des dommages plus ou moins directs lorsqu'elle entraîne de nombreuses restrictions telles que celles successivement mises en place depuis mars 2020. S'il est difficile de les évaluer à priori, il est essentiel de les documenter dans le contexte actuel afin de pondérer efficacement de telles mesures lors d’une crise future. Il est indispensable de s'assurer autant que faire se peut que les dommages ne dépassent pas le bénéfice des mesures choisies par le gouvernement en place, et il ne peut être que bénéfique pour la société dans son ensemble de mener une telle étude de manière exhaustive.
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