Appel de mémoires pour contrer l’intimidation et la cyberintimidation
MFA
A propos de cette consultation
Le ministère de la Famille (Ministère) souhaite obtenir l’avis des organisations pour le guider dans sa réflexion sur les actions à entreprendre et les interventions à prioriser dans le cadre de l’élaboration du prochain plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation.
Présentation
Le ministère de la Famille (Ministère) souhaite obtenir l’avis des organisations pour le guider dans sa réflexion sur les actions à entreprendre et les interventions à prioriser dans le cadre de l’élaboration du prochain plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation.
Cette consultation s’inscrit dans un contexte où le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025 S’engager collectivement pour une société sans intimidation prendra fin le 31 mars 2025.
Ainsi, il convient de se pencher sur les actions à poursuivre ou à entreprendre afin que les comportements inclusifs, civiques et égalitaires, tant dans le monde réel que dans le cyberespace, soient largement répandus et représentent la norme sociale au sein de la population québécoise.
Cette réflexion est d’autant plus essentielle étant donné les enjeux soulevés dans l’actualité, pour lesquels des interventions complémentaires au Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025 se sont avérées nécessaires. Le Plan de prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles 2023-2028 et la campagne de sensibilisation diffusée au printemps 2023 pour rappeler l’importance d’agir avec civisme et respect envers les élus sont des exemples pertinents de ces interventions.
Le Plan d’action concerté pour prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation 2020-2025 (Plan d’action 2020-2025)
Le Plan d’action 2020‑2025 est le deuxième plan gouvernemental portant la vision d’un Québec plus inclusif et respectueux de tous et de toutes. Lancé en 2021, il est le fruit d’une vaste consultation et d’une démarche non partisane à laquelle ont participé des élus de toutes les formations politiques à l’Assemblée nationale.
S’adressant à toute personne, sans égard à l’âge, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre, à l’origine ethnoculturelle, à l’apparence physique, à la condition économique, à la présence d’un trouble du spectre de l’autisme, d’un trouble mental ou d’une incapacité, il se décline en 26 mesures réparties comme suit :
- Deux mesures centrales qui se démarquent par leur caractère structurant et leur rôle novateur en matière de diffusion et d’acquisition des connaissances;
- Vingt-trois mesures regroupées selon trois orientations :
- intensifier les actions pour réduire la cyberintimidation;
- assurer un climat sain, sécuritaire et positif pour l’ensemble des jeunes;
- accroître les initiatives pour les personnes en contexte de vulnérabilité;
- Une mesure destinée aux milieux autochtones.
- Jusqu’à maintenant, la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2020-2025 a donné lieu notamment aux réalisations suivantes :
- Diffusion de la première étude populationnelle sur l’intimidation et la cyberintimidation intitulée Étude québécoise sur les rapports sociaux dans un contexte scolaire, de travail et dans la communauté (EQRS);
- Déploiement provincial de la méthode SEXTO, qui vise la mise en place d’un modèle d’intervention concertée entre les milieux policier, judiciaire et scolaire, ce qui permet d’assurer une prise en charge rapide en cas de partage non consensuel d’images intimes en milieu scolaire (voir aussi le site Projet SEXTO);
- Lancement du répertoire cyberintimidation.info, qui comprend des tutoriels, des conseils et d’autres contenus utiles pour les femmes souhaitant reprendre le contrôle de leurs outils connectés (cellulaire, tablette, etc.) et pouvoir faire face au cyberharcèlement;
- Mise en ligne d’une formation vidéo pour prévenir les situations de partage d’images à caractère sexuel chez les 11 à 24 ans;
- Adhésion de toutes les fédérations sportives et de tous les organismes nationaux de loisir reconnus dans le cadre des programmes de reconnaissance à l’énoncé ministériel en matière de protection de l’intégrité en contexte de sport et de loisir;
- Large diffusion de la campagne de sensibilisation « La cyberintimidation, ça passe pas », déclinée pour les clientèles jeunes et adultes, qui a fait partie du top 10 des meilleures campagnes publicitaires du mois de mars 2022 selon le site de Grenier ;
- Financement de plus d’une soixantaine de projets visant à prévenir et à contrer l’intimidation et la cyberintimidation dans le cadre du Programme de soutien financier Ensemble contre l’intimidation;
- Tenue d’activités visant à lutter contre l’intimidation et à favoriser un climat scolaire positif, sain et bienveillant dans un grand nombre d’écoles des communautés autochtones non conventionnées.
Des statistiques qui en disent long sur la nécessité d’intervenir
Le devoir de poursuivre et de renforcer les actions pour contrer l’intimidation et la cyberintimidation est corroboré par les résultats de l’Étude québécoise sur les rapports sociaux dans un contexte scolaire, de travail et dans la communauté 2022 (EQRS) menée auprès de 21 845 personnes par l’Institut de la statistique du Québec en 2022 ‑2023. Les résultats de l’EQRS démontrent que certains enjeux sont prioritaires, par exemple le fait que certaines populations sont plus touchées que d’autres.
Les données de l’étude qui apparaissent pertinentes dans le cadre de cette démarche de consultation ont été regroupées dans un document que vous pouvez consulter ici.
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