Ensemble pour la recherche !

Les médias socionumériques ont rapidement modifié la façon dont les individus et les organisations communiquent. Ces plateformes en ligne modifient aussi le tissu social de la société. Des scandales comme Cambridge Analytica ou de la désinformation viennent redéfinir les relations de pouvoir. Le premier ministre du Québec mentionne notamment à plusieurs reprises que les abonnés de son Facebook sont en accord avec ses politiques. Cependant, il a est démontré que les médias socionumériques comme Facebook créent des chambres d'échos ce qui limite la portée des publications et des interactions. Nous avons aussi remarqué que l'intimidation en ligne est de plus en plus présente. La population se sert parfois des médias socionumériques pour salir la réputation d'une personne sans que celle-ci ne puisse intervenir et réparer les tords qui lui sont causés. Leur algorithme sélectionne pour ses utilisateurs le contenu dans la masse d'information disponible, mais nous n'avons aucune visibilité ni pouvoir sur la façon dont la plateforme décide de nous étiqueté. Il y aussi une asymétrie dans l'utilisation de ces plateformes au détriment des gens qui ne possèdent pas une habileté à les utiliser ni une littératie numérique suffisante pour les comprendre.

Bref, nous connaissons peu l'influence et les impacts des médias socionumériques sur les politiques publiques et sur l'évolution de notre société. Ces plateformes changent rapidement et se situe actuellement dans un vide juridique. Il serait essentiel d'effectuer davantage de recherche scientifique sur ces plateformes afin notamment de pouvoir les comprendre et les encadrer convenablement.